La culture russe est par nature expansionniste et impérialiste. Depuis des générations, elle nourrit une haine des nations qui avaient été subjuguées d’abord par l’Empire de Russie puis par l’état soviétique. La Fédération de Russie a choisi de continuer cette regrettable tradition. La culture russe dans sa quasi-totalité continue cette tradition impérialiste, principalement parce que les pratiques expansionnistes de la Russie n’ont jamais été ni condamnées, ni dénoncées publiquement. C’est là une des trames narratives qui soutiennent l’invasion de l’Ukraine par la Russie – une action que soutient la majorité de la population du pays.

Retenez les fonds, le soutien, et même l’attention que vous portiez aux artistes, écrivains, et musiciens russes. On ne devrait pas leur proposer de place pour leurs expositions, leurs publications, leurs concerts. On ne devrait pas les mentionner dans la presse tant que les soldats russes détruisent notre héritage culturel, enlèvent les livres ukrainiens des étagères, et forcent les enfants ukrainiens à apprendre la langue et la littérature russe dans les écoles de villes ukrainiennes occupées.

Est la devise de l’Union Européenne. Celle de la Russie pourrait être «Unis dans la conformité. Le monde russe pour le monde entier.» Depuis bien longtemps, tout ce qu’ils considèrent «non-russe» est vu comme indigne, inférieur, et corrompu. Aujourd’hui, le temps est venu de rendre leur visibilité aux nations mises à genoux par l’impérialisme russe.

Aujourd’hui, la culture russe n’est que le résultat de vols successifs des cultures subjuguées par l’état. La décolonisation de la Russie est impossible sans le boycott complet de sa culture. Après tout, c’est sous la guise de la culture en tant que «soft power» que la Russie a exercé et continue d’exercer sa pression autoritaire sur le monde.